LE MEILLEUR DES DEUX MONDES

Hyperscale vs Edge, il faut de tout pour faire un monde. La croissance dans la consommation du contenu numérique et la collecte des données modifient le modèle et poussent à la recherche de faible temps de latence et de plus de sécurité.

Hyperscale vs Edge, il faut de tout pour faire un monde. La croissance dans la consommation du contenu numérique et la collecte des données modifient le modèle et poussent à la recherche de faible temps de latence et de plus de sécurité.

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La révolution est en marche : 75 % des serveurs localisés dans les entreprises auront disparu en 2020. Cette disparition des architectures classiques se fait au profit des datacenters. Leur importance résulte de la croissance exponentielle de la création de contenu informatisé et de leur consommation, laWeb-Scale IT ; l’informatique à l’échelle du Web. Désormais, au lieu de se cantonner à la recherche de réductions de coûts et d’opportunités temporaires, les DSI préféreront proposer à leur métier des nouveaux usages créateur de valeur pour leur entreprise.

Le nouveau monde se construit ainsi :

• Les micro datacenters. Il s’agit de collecteurs de données pour les objets connectés assez proche des armoires de rue, ou des BTS (station émettrice-réceptricede base) des opérateurs mobiles..

• Les datacenters hyperscales, étrangers pour la plupart, aptes à stocker des volumes de données gigantesques (rapport Databerg de Veritas) pour les applications de traitement de masse ou d’analytiques (Big Data). Entre ces deux modèles se situe le Edge Datacenter ou de proximité.

Ces datacenters de proximité sont des relaisde la croissance des données et appropriés quant :

• Aux coûts et à l’empreinte carbone liés à la gestion et au transport de la data.

• À la performance, les temps de latence doivent être au plus bas pour satisfaire les besoins de temps réel de l’utilisateur.

• A la conformité réglementaire afin de savoir ses données hébergées sur le sol européen voir français cf. le RGPD ou le HDS. Les datacenters contribuent à la transformation digitale de l’Entreprise, assure le développement économique et conforte l’attractivité de territoire.

Pour accompagner le développement du numérique dans l’entreprise, les métropoles multiplient les plans « très haut débit » ; par exemple la Métropole de Lyon s’appuie sur la Fibre Grand Lyon pour déployer un réseau fibre FTTO sur l’ensemble de son territoire ; ce réseau est maillé sur un datacenter de proximité. Cette décentralisation du réseau est une des clés de maîtrise de l’énergie liée à Internet. Bell Labs, dans son étude prospective « Future X Network », estime que 60 % des serveurs cloud seront déployés dans des datacenters de proximité à horizon 2025.

Le datacenter métropolitain doit être proportionnel en taille à la population et aux besoins de son écosystème. Il est parfaitement adapté aux disponibilités d’énergie. Il est plus agile et ses clients peuvent fournir du contenu et des applications à faible latence. Il crée un écosystème favorable à la digitalisation et accompagne le développement économique du territoire.

Les datacenters doivent prendre en compte ces enjeux de l’optimisation et de l’hyper connectivité entre le microcosme et le macrocosme du datacenter, le ‘Computing Everywhere’. Les plateformes se multiplient et permettent aux clients des datacenters d’accéder aux clouds des grands acteurs. Ils peuvent ainsi aller chercher des services ou des technologies à valeurs ajoutés comme IBM Watson, SAP® HANA, Salesforce, ou du débordement « ondemand » pour encaisser des pics de charge chez Amazone ou Google par ex.

Ces nouveaux services permettent de mieux gouverner le modèle économique en exploitant le meilleur des deux mondes nés de l’hybridation. C’est un nouvel usage différenciant, de nature organisationnelle, culturelle et technique, issues des leaders des services internet, permettant d’améliorer la réactivité (Time To Market…) et la compétitivité en particulier.

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